mardi 3 avril 2012

The Killing

 Je suis une series/movie geek, et vous n'allez pas tarder à vous en apercevoir.
Je commence avec ma dernière découverte en date : The Killing, remake de la série danoise sur AMC, la chaîne du très addictif Mad Men. La saison 2 commence tout juste aux États-Unis et je suis déjà au taquet.

En ce moment je regarde des séries un peu en mode 'en attendant que Game of Thrones et True Blood reviennent' : Je me suis mise à Ringer avec Sarah Michelle Gellar qui joue la surprise et le vice aussi bien que Jojo le mérou, et à Once Upon A Time qui est la quintessence de la série cheap avec scénario vraiment basique, rajouts capillaires douteux et économie de décors mais qui a le mérite d'avoir casté Ginnifer Goodwin (que j'aime beaucoup depuis Big Love et He's not that much into you).
Bref, j'ai pêché au hasard je me suis retrouvée happée dans l'univers maussade et humide de The Killing et de cette histoire, au départ pas particulièrement originale mais portée par des acteurs bons, sobres, qui nous ressemblent à nous les gens de la vraie vie.

Ce que j'aime dans The Killing :

L'ambiance Twin Peaksiesque dans un Seattle gris et détrempé où le meurtre d'une adolescente (qui, à l'instar de Laura Palmer, n'était pas forcément celle qu'on croyait) fait surgir des vérités qui dérangent et des faux-semblants parfois rassurants pour nous spectateurs : le meurtre et ses conséquences sont tels qu'il nous faut aussi un coupable ! Comme dans Twin Peaks, les éléments et les êtres semblent tous converger vers le fantôme de Rosie Larsen dont la mort invengée va bouleverser la vie de tous les protagonistes.

Les acteurs : Mireille Enos, déjà vue dans Big Love en mormone apeurée, incarne à merveille Sarah Linden, inspecteur chargée de l'enquête, à la fois éthérée, gauche et farouchement déterminée.
Brent Sexton alias Stan Larsen, père de Rosie, dont le physique imposant et l'historique mafieux rappelle un Tony Soprano luttant pour sauver sa famille en pleine décomposition.

L'histoire : la tagline d'AMC annonce la couleur :  
'Story matters here'.  
C'était déjà évident pour Breaking Bad qui m'avait tenu en haleine à raison de 5 épisodes par nuit et ça se confirme avec The Killing. Le rythme est bon, (un bémol quand même pour l'intrigue politique parfois lassante mais qui se justifie assez rapidement), les rebondissements sont bien amenés, les réactions crédibles, avec une vraie caractérisation des personnages. Tout sonne juste et ça fait du bien.

J'espère que la série touchera à sa fin avec la saison 2 pour enfin savoir... car la révélation qu'on attend le plus n'est pas tant qui a tué mais plutôt qui était vraiment Rosie Larsen.

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